Renvoyé de Londres en raison de son addiction à l'alcool, Sherlock s'installe à Manhattan où son richissime paternel l'oblige à cohabiter avec son pire cauchemar : une personne sobre chargée de veiller sur lui. Ancienne chirurgienne promise à un bel avenir, Joan Watson a perdu un patient et sa licence trois ans plus tôt. Ce nouvel emploi est pour elle une nouvelle façon d'aider les autres, et surtout une pénitence qu'elle s'impose. Quand Sherlock devient consultant pour la police new-yorkaise, Watson n'a d'autre choix que suivre son irascible "client" lors de ses investigations. Très vite, ils réalisent l'un et l'autre les avantages que peut leur apporter un tel partenariat.

Je vais poster la critique que j'avais mise sur un autre forum

Voyant le succès de Sherlock outre Atlantique, CBS s'était dit que ça serait une bonne idée d'adapter la série chez eux (j'ai jamais compris la manie US d'adapter du UK... mais bon) mais Sue Vertue et son Moffat de mari ne l'entendaient pas de cette oreille  , ni de l'autre et ont donc refusé net la requête.
CBS s'est donc mis en tête de faire sa propre version, avec comme avertissement "au moindre truc trop ressemblant, je vous colle un procès au cul !" de notre charmante amie Sue    
Je n'ai pas cédé à la polémique visant à enterrer cette série avant même le premier clap, j'ai à peine tiqué à l'annonce du casting, j'ai attendu patiemment de voir ce que ça donnerait à l'écran.
J'ai frémi face à la bande annonce en me disant que ça serait difficile de me convaincre totalement, mais j'ai attendu le pilote.   
Et... et... ben... Honnêtement, ça aurait été les aventures de John Tartampion et Ginette Duchmol, ça m'aurait fait le même effet... Je n'ai pas retrouvé Sherlock Holmes dans cette série. Là où les versions antérieures le montrent associalement génial, brillant, sûr de lui,  CBS nous sert un Sherlock proche de l'asperger, avec une tronche d'oisillon tombé du nid.   
John Lee Miller est bien mignon, mais je n'accroche pas, y'a un goût de déjà vu. Monk ? Anyone ?
Il manque de classe, de flamboyance, de flegme britannique. Ah, on me souffle dans l'oreillette que ça se passe aux states.  Ben quoi ? House aussi non ? Et là, j'y retrouve bien plus de Holmes que dans Elementary. 

Pour ce qui est de Joan Watson, bon, Lucy Liu souffre d'une étiquette de peste mal b.... qui lui colle à la peau depuis Ally McBeal (en tout cas, pour ma part) et j'admets avoir du mal avec l'actrice. Je ne remets pas en question ses talents d'interprétation, juste ma capacité à m'attacher au personnage.  De là à dire que les scénaristes ont collé une femme pour étouffer tout risque de tension homo-érotique... (certains en tout cas ne se priveront pas d'aller dans cette voie)

Certes, il y a quelques situations amusantes, quelques répliques qui font mouche. Mais pour l'instant, le résultat n'est pas pour me séduire. Je précise tout de suite que je n'ai pas passé l'épisode à comparer avec Sherlock, c'était la dernière erreur à commettre. Je n'ai juste pas trouvé l'intérêt d'avoir nommé les personnages Sherlock Holmes et Joan Watson, je n'ai rien retrouvé de ce que je peux connaître de l'univers Holmesien. Même de manière subtile. 

Il faudra que je le montre à mon gnome, histoire d'avoir son avis... Il reste, à la maison, celui qui a lu le plus d'ouvrages de Conan Doyle. Je n'enterre pas la série tout de suite, j'accorde, a minima, trois épisodes à une série pour me convaincre. Je verrai bien si celle-ci passe le guet.

Deuxième épisode vu et non... la sauce ne prend toujours pas. J'attends le troisième pour confirmer si oui ou non je continue...
 
Mais je pense que la tendance est à ce que je me libère du temps pour regarder autre chose.

again, une intrigue vue et revue... j'accroche toujours pas. Les quelques répliques drôles ne suffisent pas à sauver cette série à mes yeux. Il n'y a pas d'originalité et ça ne me charme pas. Je vais lâcher.